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MISS SASSY

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Prénom : Shany

Année de naissance : 1985

Origines : Hongrie, Italie et Suisse

Nom artistique : Miss Sassy

Profession : Fondatrice, directrice et professeure de danse de Sassy Dance

 

Ton parcours personnel :

1. Peux-tu te présenter ? Parler de toi, de tes origines. Où as-tu grandi et comment cela a-t-il influencé ton parcours artistique ?

Je m’appelle Shany. Je suis née à Genève, en Suisse. Mon père est d’origine hongroise et ma mère italienne, originaire de Sicile. Depuis mon plus jeune âge, j’ai eu la chance d’évoluer dans un milieu artistique, aussi bien au sein de ma famille qu’à travers mon entourage. Mes diverses expériences professionnelles, notamment dans l’événementiel, le bénévolat et les ressources humaines, m’ont convaincue que je voulais accompagner les gens dans leur développement et leur bien-être. Artiste et femme d’affaires, indépendante, accomplie et libérée, je vis ma vie au rythme des saisons et des merveilles que la vie met sur mon chemin chaque jour.

 

2. Comment as-tu découvert l'art burlesque ? Qu'est-ce qui t'a attirée vers cette forme d'expression ?

En 2013, j’ai découvert l’univers artistique du burlesque. J’ai commencé cette discipline par un besoin de me réapproprier mon corps et ma personne. J’ai trouvé que cet art était un moyen magnifique d’expression, car il valorise les femmes, quelle que soit leur histoire, leur corps ou leur vécu. Cela m’a permis de m’épanouir au quotidien et de redécouvrir le sens du mot « bonheur ». J’y ai appris et redécouvert la bienveillance, la confiance en soi, l’estime de soi, l’entraide, la féminité, la sensualité, l’acceptation de soi et l’épanouissement, entre autres.

 

3. Quel est ton premier souvenir marquant en tant qu'artiste burlesque ?

La création de mon premier numéro solo, 50 nuances de Sassy. Je l’ai présenté à mes anciennes camarades de cours. Pendant toute la prestation et après, elles sont restées silencieuses, ce qui m’a fait croire que ce que j’avais fait était nul. En réalité, elles étaient bouche bée face à mon assurance, mon attitude de femme fatale et mon charisme. Cette réaction a ensuite été confirmée par le public.  

 

4. As-tu des inspirations ou des figures marquantes dans ton parcours artistique ?

Miss Dirty Martini. J’ai découvert cette artiste lors d’un spectacle burlesque de Dita Von Teese à Genève. Sa prestation était incroyable, au point que Dita paraissait fade à côté. J’ai également été inspirée par Kitten and Lou, un duo de femmes avec une imagination débordante et inspirante.

 

Ton processus créatif :

5. Comment prépares-tu un numéro burlesque ? Peux-tu décrire ton processus de création, de l'idée à la scène ?

Tout part très souvent d’une musique. Je vis musique, mange musique et dors musique. La musique est essentielle dans mon quotidien (tout comme les séries TV). Quand j’entends certaines musiques, les images de créations me viennent naturellement, et je compose autour. Avec mon TDAH, mon cerveau fuse en permanence, ce qui peut parfois être difficile à suivre.

 

6. Quels sont les thèmes ou messages que tu aimes explorer dans tes performances ?

La femme fatale, la beauté de tous les corps et la sensualité féminine. Libérer sa sexualité et son sex-appeal à travers le burlesque. Faire ressortir sa véritable personnalité.

 

7. Quelle place accordes tu à l'improvisation dans tes spectacles ?

Énormément. J’aime m’adapter au lieu où je performe et, surtout, au public. C’est une forme de lâcher-prise et de libération.

8. Comment choisis tu tes costumes et accessoires ? Quelle importance ont-ils dans tes performances ?

Avec le burlesque, j’ai dû apprendre à coudre. Étant très manuelle, je trouve mon inspiration sur Pinterest ou Instagram. Internet est une grande source de créativité pour moi. Mes costumes, comme mes numéros, racontent une histoire et ne sont pas là juste pour faire joli.

 

Ta carrière :

9. Quelles ont été les plus grandes difficultés que tu as rencontrées depuis que tu as commencé le burlesque ? Comment les as-tu surmontées ?

L’acceptation de moi-même et des changements de mon corps. Quand j’étais jeune, j’étais très maigre et je ne me trouvais pas féminine. Après la naissance de mon fils, mon corps a littéralement changé, et je me trouvais beaucoup plus femme, mais il m’a fallu du temps pour l’accepter. Le burlesque m’a beaucoup aidée.

 

10. Quel a été ton moment le plus fier sur scène ?

Le premier spectacle d’école que j’ai organisé pour mes élèves en 2023, une vraie concrétisation. Puis, en 2024, mon père est venu voir mon travail, et j’ai vu la fierté dans ses yeux.  

 

11. Comment le burlesque a-t-il évolué depuis que tu as commencé ? As-tu remarqué des changements dans ta vie personnelle et professionnelle ?

Avant de faire du burlesque, j’essayais, comme tout le monde, de rentrer dans une case sociétale qui ne me correspondait pas. Le burlesque a été une libération. Miss Sassy est simplement la véritable Shany qui s’exprime désormais librement et se moque de ce que la société peut penser.

 

12. Quels sont tes objectifs futurs dans ta carrière d'artiste burlesque ?

J’ai créé mon école en 2022, ce qui est déjà une grande avancée dans ma carrière. Je souhaite pouvoir vivre de ma passion à 100 %, mais surtout faire connaître Sassy Dance à l’étranger et partager avec le reste du monde. L’échange et le partage sont mes moteurs. 

 

La perception et l'impact :

 

13. Comment réagissent tes proches et ton entourage à ton métier ?

Venant d’une famille d’artistes, je n’ai jamais eu de problèmes par rapport à ce que je fais. J’ai été soutenue dès le début par mon père, qui est mon premier fan, mon fils et mon conjoint, ainsi que par mes amies proches.

 

14. Qu'est-ce que le burlesque représente pour toi personnellement ?

Liberté ! C’est la première chose qui me vient à l’esprit. C’est tout à la fois : une expression personnelle et artistique, une libération de moi, de mon corps et de ma personnalité, ainsi qu’une reconnexion avec mon âme.

 

15. Penses-tu que le burlesque joue un rôle dans la lutte pour les droits des femmes, le changement des codes sociaux et de l’image de la femme dans le monde ?

Je suis pour l’égalité entre les êtres humains, mais je n’utilise pas le burlesque comme un mouvement féministe. Il existe le boylesque pour les hommes, donc je pense que c’est simplement une libération de l’être humain.

 

16. Comment gères tu les critiques ou les malentendus autour de l'art burlesque ?

Je m’en moque complètement. Je ne réagis même pas. Seuls les incultes et les jaloux critiquent. Qu’ils parlent ! Ce n’est pas eux qui me rendront heureuse.

 

Questions plus personnelles :

 

17. Que fais-tu en dehors de la scène ? As-tu d'autres passions ou activités qui t'inspirent ?

J’aime les longues promenades en forêt, me connecter à la nature et à ma spiritualité. J’aime passer du temps à l’extérieur (sauf quand il fait trop froid). Je suis également une grande fan de séries TV. En hiver, c’est mon passe-temps favori.

 

18. Comment te décrirais tu en dehors de ton personnage scénique ?

Aujourd’hui, il m’est difficile de dissocier Miss Sassy de Shany. Nous ne faisons plus qu’un, car mon personnage est simplement l’extension et l’expression de mon moi profond que la société cherche à étouffer.

 

19. Quel est le conseil le plus précieux que tu aies reçu en tant qu'artiste ?

Ne te préoccupe pas de ce que les gens pensent, tant que tu es alignée avec ce que tu fais, que tu t’amuses et que cela te rend heureuse.

 

20. Si tu devais transmettre un message à travers ton art, quel serait-il Soyez vous-même.

Soyez libres d’être qui vous souhaitez. Devenez la personne parfaitement imparfaite que vous méritez d'être. 

 

Interaction avec le public :

 

21. Quelle est ta relation avec ton public ? Comment ressens tu l'énergie de la salle lorsque tu es sur scène ?

J’aime les petites salles, car j’adore faire participer le public à mes délires. Je pense que tous les artistes, peu importe leur notoriété, doivent rester proches de leur public et partager les émotions qu’ils transmettent à travers leur art.

 

22. As-tu des anecdotes ou des moments inoubliables liés à tes interactions avec le public ?

J’adore quand les gens essaient de se cacher au fond de la salle, car ce sont les premiers que je repère et que je vais embêter pour les aider à sortir de leur coquille. Un jour, je jouais un clown maléfique (alors que j’ai une peur bleue des clowns), et je traversais la salle depuis le fond. Je tenais des ballons rouges dans les mains, et une dame assise était pétrifiée. Elle ne bougeait plus et espérait que je ne la remarque pas. Quand je suis passé à côté d’elle, elle a arrêté de respirer, alors je me suis arrêté à son niveau et j’ai soufflé doucement dans son cou. J’ai cru qu’elle allait mourir de peur, la pauvre. Ce n’était pas très cool de ma part !

 

23. Y a-t-il des endroits où tu rêves de performer ?

Le Canada. C’est mon pays de cœur. Je rêve de me faire un nom là-bas et de pouvoir y performer. Et qui sait, peut-être même m’y installer un jour.

 

 

Janvier 2025

Sassy Dance
Genève - Suisse
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